
Né en octobre 1987 à louest de Lyon, Loïc a grandi dans les monts du lyonnais, sur la commune de Montrottier.
Cest en fin de parcours au collège, vers lâge de 14 ans, quil participe activement à des travaux de réhabilitation dune vieille maison de bourg dans le cadre familial, pratique alors entièrement nouvelle pour tous. Ces trois années de découverte et de mise en pratique de la construction lattire et lintéresse beaucoup. Elles seront le support dune première appréhension de larchitecture. Après avoir passé son baccalauréat scientifique à Tarare (69), il part étudier larchitecture à Clermont-Ferrand et découvre alors la discipline sous toutes ses coutures. Là encore, Loïc reste au contact de la matière puisquil réhabilite durant ses études une petite maison de bourg quil habite dans la petite ville de Billom (63).
Ses études sont marquées notamment par une troisième année détude aux Etats-Unis, sur le campus de Norman dans létat dOklahoma. Il découvre alors de nouvelles pratiques liées à des cultures très marquées et prend goût au voyage. Pendant la fin de ses études supérieures, Loïc multiplie les stages et analyse la pratique professionnelle des architectes. Ce thème le préoccupe depuis sa première année détude et constitue le sujet de son mémoire de fin détude «10 points de césure entre architecte et société». Quelle pratique, dans quel lieu et surtout, quelles sont les conditions dun bon exercice architectural ?
Diplômé en 2010, Loïc intègre dans la foulée lagence darchitecture et durbanisme Obras architectes (Marc Bigarnet, Frédéric Bonnet) dans ses locaux Lyonnais. Les thèmes détudes sont extrêmement riches et variés et le niveau dexigence de cette agence permet à Loïc de sinstruire en permanence. Théories et pratiques architecturales font parties du quotidien de lagence, la dimension de recherche et denseignement est omniprésente. Il suit, auprès dOlivier Malclès notamment, des études daménagement public en milieu urbain (Saint Etienne, Lyon, Toulouse), mais également dans plusieurs bourgs du Beaujolais.
Parallèlement, il se lance dans un projet personnel de rénovation dune fermette en auto-construction située dans les monts du lyonnais à la limite de la plaine ligérienne. Ce projet est un terrain de jeu propice à de multiples expérimentations qui lui permettent une manipulation accrue de la matière et un développement de ses savoir-faire architectoniques.
Très vite, Loïc a le sentiment quil est nécessaire de garder contact avec lenseignement et intègre en 2012 léquipe enseignante en tant que contractuel à lENSACF. Il fait la connaissance de Simon Teyssou, enseignant-architecte, avec qui il tisse rapidement des liens, notamment sur la manière de pratiquer et denseigner larchitecture. Il est très rapidement séduit par la pratique atypique et remarquable de latelier Simon Teyssou.
Après trois années passées dans lagence Obras Architectes, il fonde, en 2014, le collectif d'architectes « VIRAGE », un collectif de quatre ateliers tirant leur culture depuis le monde rural, avec Simon Teyssou, Mathieu Bennet et Félix Mulle architectes. C'est l'occasion d'un partage de services, d'expériences et d'idéaux.

Originaire de la Loire Fréderic a réalisé l’ensemble de son parcours scolaire à Roanne avant d’intégrer l’Ecole d’Architecture de Clermont Ferrand en 2004.
Ses études sont marquées notamment par un Master 1 au Portugal avec la découverte d’une pratique architecturale sans concession et attachée aux détails, ceci autant pour les projets emblématiques des principales métropoles que pour des édifices plus modestes des zones rurales.
Cette expérience va entrer en échos avec son expérience en tant que stagiaire dans l’agence d’architecture et d’urbanisme Obras architectes (Marc Bigarnet, Frédéric Bonnet) puis lors de son travail de fin d’étude sur la métropole de Berlin. Ceci confortant une idée de la pratique de l’architecture et de l’urbanisme indissociable tout en mêlant des échelles de projets très éloignées.
Diplômé en 2009 Frédéric intègre l’agence d’architecture, de paysage et d’urbanisme Atelier de Ville en Ville (Christophe Boyadjian et Patrice Prevel) à Lyon. Dix années de collaboration vont lui permettre d’expérimenter cette pratique pluridisciplinaire (projets de paysage et d’espace public, urbanisme et architecture) en menant les projets depuis les phases d’études jusqu’aux phases de réalisation. La production architecturale est essentiellement dédiée aux logements collectifs (opérations logements sociaux, promotions privées, résidences étudiantes).
En 2019 Frédéric a l’opportunité de rejoindre l’Atelier de Montrottier en tant que responsable d’agence pour accompagner sa croissance.

Née en 1993, en Bretagne, Juliette a grandi dans un territoire rural.
A la suite dun baccalauréat scientifique option arts plastiques, Juliette intègre lÉcole Nationale Supérieure dArchitecture de Bretagne en 2011. Elle termine sa licence à la Scuola di Architettura e Design Eduardo Vittoria dans la région des Marches en Italie Centrale. Cette année lui donnera loccasion dapprofondir ces connaissances en histoire et daborder la problématique de lintégration dans un contexte patrimonial fort.
Durant son master à Rennes, elle développe son intérêt pour les problématiques écologiques, sociales et patrimoniales en milieu rural, en participant notamment à un atelier de projet du Solar Decathlon. Juliette axe ensuite son projet de fin détudes sur le développement dune commune rurale haute-normande avec Anne-Laure Lagadic, collaboratrice à lAtelier du Rouget au sein du collectif Virage. Elle rejoint lAtelier de Montrottier en janvier 2017 pour un stage de six mois afin de se confronter un territoire rural différent. Titulaire du diplôme darchitecte DE depuis 2017, elle intègre lagence en tant que collaboratrice en septembre de la même année.
Animée par des convictions écologiques, elle expérimente des méthodes de construction alternatives et traditionnelles par sa participation régulière à des chantiers participatifs encadrés par des artisans. Juliette a par ailleurs participé à une semaine de formation sur la construction en paille porteuse en juillet 2017.

Originaire de Tours, Salomé intègre lEcole dArchitecture de Paris La Villette en 2010.
Après une année déchange à Madrid en Espagne, où elle suit principalement des cours darchitecture du paysage et durbanisme, elle développe un intérêt pour lurbanisme non planifié.
Elle prend alors une année de césure pour effectuer un stage à Valparaiso, au Chili, où elle participe à létude de « campamientos », quartiers auto-construits en périphérie de la ville. Son mémoire de fin détude, intitulé Valparaiso, les temps de la ville, sintéresse à linfluence de la planification urbaine et de lurbanisme réglementaire sur ces quartiers non planifiés. De retour en France, elle participe à lAtelier dArchitecture et dUrbanisme Franco-Mongol et réalise, avec Matar Lo, un diplôme sur un quartier de yourtes en périphérie dUlaanbaatar, visant à assoir ce quartier dorigine spontané menacé par les autorités.
En 2017, elle réalise un stage de 6 mois au sein du Collectif Faro, à Nantes où elle participe à la conception dun projet déquipement public et à la réalisation dune étude urbaine en milieu rural.
Dans la continuité de son parcours, elle intègre lAtelier de Montrottier en mai 2018 où elle travaille principalement sur des études urbaines.

Corentin est né dans les alpes en 1995.
Issu du territoire de l’Oisans entre Grenoble et Briançon, il a grandi en milieu montagnard, entre stations de ski et villages ruraux du parc national des écrins. Après avoir obtenu un baccalauréat dans la filière économique et sociale, Corentin intègre l’école d’architecture de Clermont-Ferrand, où il effectuera ses 5 années d’études avant d’obtenir son diplôme en juin 2019.
Les années qu’il a passé à Clermont ont éveillé chez lui une prise de conscience des milieux ruraux et lui ont permis de réussir à les définir en tant que territoire appart-entière, dans la multitude qu’ils sont. Comprendre le lieu dans lequel on vit est déjà une manière de se l’approprier. C’est pourquoi lors de son diplôme de fin d’étude qu’il a réalisé en Espagne, dans la périphérie de la capitale administrative vittoria-gasteiz, Corentin et ses deux coéquipiers ont travaillé sur une richesse souvent oubliée, l’eau, et sur la manière dont elle peut permettre à des territoires en perdition de se valoriser.
Enfin, intéressé par la recherche en architecture, il souhaite pratiquer cette dernière de différentes manière et à différentes échelles, comme à travers la réalisation d’une thèse et l’enseignements en école ou auprès d’habitants des territoires ruraux. Convaincu que l’architecture peut trouver les bases de sa réinvention en se nourrissant des mémoires des forces vives qui fréquentent les territoires, Corentin croit en l’importance de l’implication des habitants au sein du processus de conception.
C’est pour cela qu’il a choisi l’Atelier de Montrottier, pionnier en matière de concertation dans les territoires ruraux.

Claire-Marie a grandit dans le territoire rural du Beaujolais qu’elle a vu se transformer au cours de ces vingt dernières années.
Après un baccalauréat scientifique, elle est admise à l’Ecole Nationale Supérieure de Saint Etienne. Au cœur de la ville stéphanoise, elle découvre au fil de ces études un intérêt pour la transformation des territoires ruraux par la pratique architecturale. C’est pourquoi en juin 2017 elle oriente son projet de fin d’étude (PFE) sur la question de la revalorisation de la commune de Beaujeu, capitale historique du Beaujolais. Suite à son diplôme elle effectue un stage de six mois en Autriche, dans la région du Vorarlberg, exemplaire dans la redynamisation de son territoire rural. En 2018 elle intègre une agence lyonnaise qui lui a notamment permis d’expérimenter la pratique du projet urbain et du chantier. Elle y effectue également sa HMONP, au cours de laquelle elle rédige un mémoire sur le sujet de la revalorisation des centres-bourgs. Grâce à ce travail elle découvre les actions et les projets du Collectif Virage sur les villages ruraux.
Convaincue par l’éthique et la posture architecturale du Collectif Virage, elle intègre l’Atelier de Montrottier en juillet 2020.
Ulysse Hammache (2019)
Baptiste Lachèze (2018)
Samuel Ducloux (2016)
Laurie Gangarossa (2014 -2017)
Pauline Picandet (2020)
Lucas Monsimier (2020)
Jean Boulanger (2019)
Ulysse HAMMACHE (2018)
Lucas LIOTARD (2018)
Théophile DUFAUD (2018)
Christopher JACQUES (2018)
Albane LACROIX (2018)
Maxime CARRION (2018)
Marie ROUX (2018)
Julie BOIRIN (2018)
Baptiste LACHEZE (2017)
Rodrigo VERGARA (2017)
Claire MALAVIEILLE (2017)
Lucille RABOT (2017)
Aubin PROST (2017)
Juliette MASSÉ (2017)
Thibault DESCHATRE (2016)
Marie DEPLAT (2016)
Ludovic THIVILLIER (2016)
François BOURDAUD (2016)
Florian DETANTE (2015)
Guillaume ESGLEAS (2015)

Née en 1989 à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Anaëlle a grandi dans un environnement rural, entre les marais de bords de Loire et le bocage du Sillon de Bretagne.
Après un baccalauréat littéraire et une classe préparatoire en lettres classiques (hypokhâgne), elle intègre une mise à niveau (MANAA) puis une classe préparatoire en arts appliqués à lESAA Duperré, à Paris.
Durant ces trois années, elle se forme à la culture du projet global. Souhaitant associer cette dynamique de projet à ses convictions et son intérêt pour le territoire, les paysages, la botanique et lenvironnement, elle intègre la formation de paysagiste DPLG à lécole nationale darchitecture de Lille en 2011.
Suite à lobtention de son diplôme, elle sengage dans un service civique auprès dune association, lAtelier Solidaire, et sur la transformation de friches en jardins vivriers autour de Lille et de Dunkerque. En parallèle, elle prend le statut dauto-entrepreneur pour travailler sur différentes missions en région parisienne et en Pays-de-la-Loire.
Désireuse de travailler davantage sur le milieu rural et de trouver un cadre de vie plus serein que les métropoles parisiennes et lilloises, elle décide, avec son compagnon, de partir à la recherche dun lieu de vie autour du Massif central.
Après plusieurs mois de chantiers participatifs en Ardèche, dans les Cévennes et le Gard, elle décide de sinstaller dans le nord du Lot.
Apprenant que lAtelier du Rouget recherche une paysagiste, elle postule et intègre latelier en octobre 2016. Au sein de latelier, elle travaille sur des projets despaces publics, daménagement de centres-bourgs ainsi que sur des études urbaines.

Christine est l’aînée de l’équipe.
Née en 1961, période de la conquête spatiale…, elle avait 8 ans en 1969 !
Dès qu’elle a obtenu son BTS de secrétariat de direction, elle occupe son premier poste en 1983 au sein d’une équipe d’audioprothésistes AUDIKA à Clermont-Ferrand pendant 19 ans.
Revenue dans le Cantal par une volonté commune avec son conjoint, elle suit une formation de 6 mois à la chambre de commerce et d’industrie d’Aurillac pour mettre à profit ses compétences au service du tourisme. A la suite de cette formation, le couple s’installe à la campagne à quelques kilomètres du Rouget. Apprenant que l’atelier d’architecture cherchait une secrétaire à mi temps au Rouget, elle postule et obtient le poste en 2003. Le mi temps a duré quelques mois avec 2 salariés. Puis au fil des années, l’effectif a augmenté.
Voici donc 17 ans que Christine effectue différents travaux d’assistante allant de l’accueil téléphonique à la gestion du suivi administratif. Elle a su s’adapter aux nouvelles technologies, aux nouvelles tâches confiées et rester à l’écoute pour une meilleure organisation du travail.




